mercredi 4 juin 2014

Comment reconnait-on la sclerose en plaques ?

Il n’existe actuellement un test bien déterminé qui permet de déceler la sclérose en plaques. De plus, les erreurs de diagnostic restent encore fréquentes puisque d’autres maladies impliquent des symptômes semblables à ceux de cette maladie.
sclérose en plaques



La sclerose en plaques, c’est quoi exactement ?

La sclérose en plaques est très complexe et peut apparaître de manière inexpliquée. Elle touche le système nerveux central, notamment le cerveau, la moelle épinière ou bien les nerfs optiques. Les manifestations peuvent être différentes d’une personne à l’autre, ou d’un moment à l’autre chez un même individu. On reconnaît entre autres ce malaise par l’engourdissement d’un membre, les troubles de la vision, les sensations de décharge électrique dans le dos, etc. En début de maladie, ces signes peuvent être transitoires et variés. Ils peuvent également s’associer et disparaître partiellement ou totalement après quelques jours.

Quid des tests médicaux

Pour déceler l’existence ou non d’une sclerose en plaques, il est envisageable de réaliser un examen médical en se basant sur les antécédents du patient, les signes et les manifestations de la maladie. Il est également conseillé de faire une IRM pour permettre de visualiser avec plus de précision le nombre ainsi que l’emplacement des lésions de démyélinisation. Dans certains cas, les médecins spécialistes dans ce domaine peuvent prescrire une ponction lombaire. Ce procédé vise à prélever un échantillon du liquide céphalo-rachidien entre les vertèbres (dos) de la personne atteinte afin de s’assurer qu’aucune infection ne constitue pas un facteur déclenchant les symptômes.
sclérose en plaques


Pourquoi parle-t-on de démyélinisation ?

Ce terme signifie la destruction de la myéline qui est en quelque sorte le résultat de la sclerose en plaques. La myéline étant une gaine qui encercle les fibres nerveuses et qui a pour rôle de protéger celles-ci afin d’accélérer la transmission des influx et messages nerveux. Lorsqu’une personne est atteinte de la maladie, son système immunitaire pourrait considérer la myéline comme un élément étranger au corps et ensuite la détruire. À certains endroits de son système nerveux, les influx deviennent plus lents, voire entièrement bloqués. C’est en effet ce qui déclenche les différents symptômes pendant les situations dites « poussées ». En dehors de ces poussées, les douleurs peuvent disparaître et la myéline peut se reformer partiellement autour des fibres nerveuses. Le malade peut ressentir une régression des symptômes, mais lorsque la démyélinisation est répétée et se réaliser de façon prolongée, ses neurones pourront être totalement détruits.

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